Après l'orage
Parfois tu découvres l'infini
sous la palpitation des feuilles
Parfois tu dévalises tes lieux de mémoire
pour inscrire ton futur dans l'éclatement de l'espace
Parfois je te sais enfoui criant décharné
sur les pontons de l'absurde
Parfois je te veux dans ton corps
re-situé enluminé blessé
roi d'un envol de mots égarés
pourtant
Parfois tu es au centre de toi-même
sans vibrer
plein de silence
après l'orage
© Jérôme Nathanaël - avril 1982
Photo Dave Hoefler